dimanche 25 janvier 2015



Le Beat Generation est le précurseur du mouvement hippie et est né grâce à la rencontre de 1943 à 1944 entre Jack Kerouac, Allen Ginsberg et William Buroughs. Les Beatnicks, eux sont des personnes intellectuelles provenant d’une classe modeste, voire pauvre. Le terme Beatnick fut crée par Jack Kerouac, inspiré par la mentalité bouddhiste, le mot « Beat » signifie à la base « fatigué », qui ici prend tout son sens en faisant allusion à l’état de la béatitude des jeunes retrouvés plus tard dans la communauté hippie.
On observe distinctement deux catégories chez les Beatnicks :
Les « hot », population principalement vagabonde, qui parlent beaucoup et cherchent à agir et faire réagir. Puis les « cool », que l’on retrouve plus couramment sous le nom de hippies, population plus calme, moins dévergondée, n’ayant pas pour but de faire polémique.
On retrouve finalement des valeurs et un mode de pensée similaires à ceux du mouvement hippie :
Premièrement un rejet des « squares », population rigide pleine de tabous, ne souhaitant pas profiter de l’instant présent, que l’on appelle plus vulgairement les bourgeois. Puis vient alors l’opposition face à cette société corrompue et superficielle, se révoltant contre le matérialisme et l’hypocrisie, rêvant seulement d’une société simple sans préjugé. 
Véritable inspiration, le beat generation donne vie au mouvement de mai 1964 ainsi qu’à ce véritable rejet de la guerre, prônant la paix et le respect de chacun d’autrui.
C’est la guerre du Vietnam qui fut le principal élément déclencheur de ce mode de pensée.
Mobilisant un grand nombre de jeunes soldats, ceux-ci se retrouvent alors dans l’incompréhension. Ils ne distinguent alors plus ou est la nécessité de la guerre, ils veulent être libres de leurs propres choix.
Apparaît alors l’usage des drogues, se répandant en Amérique tout d’abord, ou s’installe peu à peu le trafic toujours présent actuellement.
La volonté d’évasion se développe, créant un nouveau mode de vie, de pensée, puis une communauté entière : les hippies
Ce courant, issu de la génération Baby boom, rejette finalement catégoriquement les valeurs, l’éducation des générations précédentes, se diffusent alors mondialement, principalement en France, Allemagne et Grande Bretagne.

La presse fut finalement intriguée, médiatisant alors le mouvement et lui faisant atteindre son apogée dans les années 70.    

samedi 10 janvier 2015

introduction

Parmi les nombreux mouvements ayant existé au cours du 20ème siècle. Le mouvement hippie, né aux Etats-Unis dans les années 1960 est basé sur le refus d’intégrer la société de consommation et la guerre en particulier. Le mot « hippie » tient son origine du mot anglais « hip » qui signifie « être dans le vent ». Le mouvement hippie est une forme de contre-culture, qui s’est définit par le contexte historique. A cette époque Les États-Unis sont en pleine guerre du Vietnam et les enfants du baby-boom refusent toute cette violence. La lutte contre la guerre a été le premier objectif, leur lutte est donc, comme elle se veut, pacifiste. Pour ceci ils manifestent en faisant des « sitting » devant la Maison Blanche et en mettant des fleurs sur les armes des soldats. C’est le « Power Flower ».Ce mouvement va être illustré par des chansons telles que « Imagine » de John Lenon « Imagine all the people living life in peace. » Seulement, si en premier lieu c’est une lutte pour le pacifisme, ce sera aussi, par la suite, une lutte de ces adolescents contre la société de consommation qui va s’installer. Illustré également dans des chansons, notamment « Money » de Pink Floyd, grand groupe de l’apogée hippie où il est dit  » Money get away it’s a crime ». On constate donc, au delà du refus de cette société américaine qui s’instaure, que les hippies se rebellent en fait contre toutes formes d’autorité en commençant par leurs parents, puis la police puis la société entière. Ces hippies se marginalisent donc; David Guilmour chante d’ailleurs au nom de tout ce groupe:  « We don’t need no though control ».  Au delà de ce refus d’autorité se traduit par une volonté de totale liberté sur le plan sexuel de manière absolue. Avec le développement des moyens de contraceptions, les femmes sont désormais libres de choisir. Le sexe ne doit plus être un tabou et ne doit, selon eux plus être considéré comme sale, dégradant ou comme un pêché. Tout ces idéaux illustrent bien leur célèbre slogan « Peace And Love ». Soit, faîtes l’amour, pas la guerre. La liberté qu’ils prônent puisqu’ils ne peuvent pas trouver dans cette société, ils vont aller la chercher dans la Nature, en recherchant une communion avec cette dernière. Ils essayent donc de vivre dans la Nature de manière simple, pauvrement. Cette recherche, cette vision pure et douce de la Terre peut être assimiler à celles de certains écrivains: les humanistes (Montaigne par exemple). John Lenon illustre dans « Instant Karma » cette harmonie:  » Why in the world are we here, surely not to live in pain and fear ». Les hippies se pose une question existentielle : Pourquoi sommes-nous sur terre ? Et John Lenon y répond en disant simplement: « Certainement pas pour vivre dans la souffrance et la peur. » Ce qui est sûr c’est qu’ils ont besoin d’un retour à la nature, d’un retour aux ressources. Mais le moyen qu’ils trouvent pour accéder à cet autre monde, à l’évasion est la consommation d’alcool et de drogues. Et le problème qui se pose alors est celui de l’addiction. Les 70's doivent alors faire face à l’arriver de nouvelles drogues sur le marché tels que la LSD. Certains groupent comme Velvet Underground décrivent les effets de l’héroïne dans leur chanson « Heroin ». Les abus sont très nombreux et conduisent parfois à la mort par des overdoses. Ce fut le cas de trois artistes très représentatifs du mouvement hippie. Janis Joplin, Jimmy Hendrix et Jim Morisson. Ils se réunissent, pour vivre en communauté, notamment au Festival de Woodstock. Qui dure trois jours; trois jours de Paix et d’Amour et qui réuni plus d’un demi millions de hippies dans cette petite ville de l’état de New York. Et durant ces trois jours ils chantent un amour fraternel entre tous les hommes. Ici nous répondrons à la question suivante quel a été l'impact du mouvement sur la société américaine et française dans les années 1960 à 1970 ? Tout d'abord nous étudierons les origines de ce mouvement puis ses caractéristiques et enfin l'héritage et le prolongement qu'il a laissé derrière lui.