
Le Beat Generation est le précurseur du mouvement hippie et
est né grâce à la rencontre de 1943 à 1944 entre Jack Kerouac, Allen Ginsberg
et William Buroughs. Les Beatnicks, eux sont des personnes intellectuelles
provenant d’une classe modeste, voire pauvre. Le terme Beatnick fut crée par
Jack Kerouac, inspiré par la mentalité bouddhiste, le mot « Beat »
signifie à la base « fatigué », qui ici prend tout son sens en
faisant allusion à l’état de la béatitude des jeunes retrouvés plus tard dans
la communauté hippie.
On observe distinctement deux catégories chez les
Beatnicks :
Les « hot », population principalement vagabonde,
qui parlent beaucoup et cherchent à agir et faire réagir. Puis les
« cool », que l’on retrouve plus couramment sous le nom de hippies, population
plus calme, moins dévergondée, n’ayant pas pour but de faire polémique.
On retrouve finalement des valeurs et un mode de pensée
similaires à ceux du mouvement hippie :
Premièrement un rejet des « squares », population
rigide pleine de tabous, ne souhaitant pas profiter de l’instant présent, que
l’on appelle plus vulgairement les bourgeois. Puis vient alors l’opposition
face à cette société corrompue et superficielle, se révoltant contre le
matérialisme et l’hypocrisie, rêvant seulement d’une société simple sans
préjugé.
Véritable inspiration, le beat generation donne vie au
mouvement de mai 1964 ainsi qu’à ce véritable rejet de la guerre, prônant la
paix et le respect de chacun d’autrui.
C’est la guerre du Vietnam qui fut le principal élément déclencheur
de ce mode de pensée.
Mobilisant un grand nombre de jeunes soldats, ceux-ci se
retrouvent alors dans l’incompréhension. Ils ne distinguent alors plus ou est
la nécessité de la guerre, ils veulent être libres de leurs propres choix.
Apparaît alors l’usage des drogues, se répandant en Amérique
tout d’abord, ou s’installe peu à peu le trafic toujours présent actuellement.
La volonté d’évasion se développe, créant un nouveau mode de
vie, de pensée, puis une communauté entière : les hippies
Ce courant, issu de la génération Baby boom, rejette
finalement catégoriquement les valeurs, l’éducation des générations
précédentes, se diffusent alors mondialement, principalement en France, Allemagne
et Grande Bretagne.
La presse fut finalement intriguée, médiatisant alors le
mouvement et lui faisant atteindre son apogée dans les années 70.